"Je suis sage-femme depuis 2006 et la question de la langue est centrale. Parce que le suivi de grossesse repose sur l’anticipation et la prévention d’un certain nombre de complications pour lesquelles la parole des femmes est essentielle. Et parce que s’enquérir du bien-être psychologique et social des femmes fait partie intégrante des missions des professionnel·les de santé en obstétrique.
Les derniers chiffres de l’enquête nationale sur les morts maternelles de l’Inserm placent le suicide en deuxième cause de mort des mères en France. Mais comment aborder ces thématiques quand il n’y a aucune langue en commun entre soignant·es et femmes enceintes / accouchées ? "
Aurélie Racioppi, en 2021.
Sage-femme en PMI et marraine du projet.